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le blog de l'auvergnat
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30 octobre 2008

MON ENFANCE

Je me souviens lorsque j'étais enfant, nous étions sept à la maison. Ma mère, toujours élégante,était sans histoire. Elle faisait son devoir de femme au foyer d'une façon admirable. Elle avait le soucis de notre éducation et de notre bonne tenue vestimentaire; d'une table bien mise et d'un ménage bien fait. Mon père jeune et beau me prenait toujours dans ses bras. Je me rappelle, lorsquil montait dans la chambre, une marche de l'escalier grinçait. Je le suivais et essayais de la faire grincer. Je passais à plusieurs reprise mais la marche ne grincer pas, poids était trop léger, je sautais plusieurs fois mais la marche ne grinçait toujours pas. Je garde un bon souvenir de mon père quand il me prenait dans ses bras, me faisait monter en l'air, ma tête touchait parfois le plafond, nous rions tous les deux, nous étions heureux. Les années ont passées, mon travail m'avaient obligé de partir en saison d'hiver. A mon retour, ma mère était vêtue de noir, mon père que j'adorai tant était mort. Une page était tournée. Un jour, je suis allé dans la chambre ou tant de choses étaient restées en place. Je ne pensais plus à la marche qui grinçait; mais, lorsque je l'ai franchise celle ci s'est manifestée. Je passais plusieurs fois dessus et la faisais grincer de nouveau. Je montais en haut de l'escalier et m'asseyais; là, une larme coulais le long de ma joue. Je me rendais compte que j'avais grandi et vieilli, j'étais assez lourd pour faire grincer la marche. Tant de souvenirs se déroulaient dans ma tête. Mon père était parti, les années avaient passées, il ne me restait plus que des souvenirs. Je continuais jusqu'à la chambre, là aussi, la nostalgie, la tristesse, le coeur brisé, les yeux en larmes, je regardais mes jouets, les uns cassés les autres presques neufs. Je les prenais dans les mains avec délicatesse et me revoyais petit enfant. Les larmes étaient plus denses. je revoyais mon père me tenir dans ses bras avec les rires et les joies.

jean-claude,,
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